La phytothérapie, ou l’art de soigner par les plantes, occupe une place centrale dans les médecines traditionnelles depuis des millénaires. Aujourd’hui, elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt considérable. Dans un contexte de prise de conscience écologique, où le monde occidental cherche à se reconnecter à la nature, la sagesse millénaire revient sur le devant de la scène. Les consommateurs cherchent des alternatives naturelles aux médicaments synthétiques qui suscitent parfois de la méfiance.
Mais que dit vraiment la science à leur sujet ? Comment concilier sagesse ancestrale et rigueur scientifique ? Explorons ensemble cet univers fascinant où se rencontrent tradition et modernité.
Les racines de la phytothérapie
Les plantes médicinales sont utilisées depuis l’Antiquité, notamment dans la médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’Ayurveda indien ou encore par les Grecs comme Hippocrate. En MTC, dès la dynastie Han (206 av. J.-C. à 220 apr. J.-C.), le « Shennong Ben Cao Jing » (« Le Classique de la matière médicale du Divin Laboureur ») classifiait déjà 365 substances médicinales, majoritairement d’origine végétale, selon leurs propriétés et niveaux de toxicité[1].
En Europe, entre le XIème et XIIème siècle, les écrits « Macer floridus », « Liber graduum » et « Circa instans » de l’abbé Hildegard von Bingen (1098- 1179) se sont diffusés. En 1231, l’Empereur Frédéric II du Saint-Empire romain établit une distinction légale entre médecins et pharmaciens, posant ainsi les fondations des futures pratiques phytothérapeutiques. Néanmoins, le développement de la phytothérapie connait des interruptions, notamment pendant les grandes épidémies du 14ème siècle. C’est seulement lors de la Renaissance (1400 à 1600) que les recherches en phytothérapie ont reprit de l’ampleur en Europe, à travers l’exploration scientifique nouvelle [2].
Aujourd’hui, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), près de 80 % de la population mondiale a recours aux médecines traditionnelles, dont la phytothérapie constitue un pilier [3].
Malgré l’essor des médicaments pharmaceutiques depuis le XIXème siècles, la médecine par les plantes n’a jamais cessé d’être pratiquée. La phytothérapie est reconnue mondialement, avec un intérêt croissant pour ses applications dans la prévention des maladies et l’amélioration de la santé. L’intégration des connaissances traditionnelles avec la recherche scientifique moderne continue de valider des remèdes ancestraux, assurant que cette approche reste pertinente dans les soins de santé contemporains.
Cependant, si les traditions attribuent aux plantes des vertus parfois miraculeuses, la science moderne exige des preuves. Les recherches se multiplient pour identifier les principes actifs, comprendre leurs mécanismes d’action et évaluer leur innocuité.
Les mécanismes d’action : comment agissent les plantes ?
Le monde végétal regorge de composés bioactifs aux propriétés thérapeutiques variées. Les antioxydants, flavonoïdes, tanins, alcaloïdes et terpénoïdes sont reconnus pour leurs bienfaits potentiels sur la santé, notamment grâce à leurs propriétés antimicrobiennes et anti-inflammatoires.
La richesse des composés bioactifs végétaux
Les mécanismes d’action des plantes sont extrêmement variés. De nombreux composés phytochimiques interagissent avec des récepteurs cellulaires ou des enzymes, modulant ainsi des voies biochimiques essentielles. Par exemple, les lignanes présentes dans des plantes comme le Schisandra possèdent des propriétés hépatoprotectrices et régénératrices, aidant à réparer les dommages hépatiques causés par des substances toxiques. En outre, la présence de vitamines et d’autres constituants tels que les triterpénoïdes et les stérols peut renforcer l’efficacité de la plante en favorisant la cicatrisation et en réduisant l’inflammation [4].
Autre exemples, le curcuma a fait l’objet de nombreuses études démontrant son potentiel bénéfique pour la santé humaine[5], notamment via ses effets antioxydants[6] et anti-inflammatoire[7]. La prise de valériane et de houblon améliore la qualité du sommeil sans les effets secondaires des somnifères[8].
Perspectives de la médecine traditionnelle chinoise
La médecine traditionnelle chinoise offre une perspective différente et unique sur l’action des plantes médicinales. Après l’ouvrage fondateur « Shennong Ben Cao Jing », le « Bencao gangmu », écrit par Li Shizhen et publié en 1593, contient près de 1895 substances médicinales (dites « Zhong ») majoritairement constituées de plantes, mais également de matières minérales ou type d’airs.
Classifiées selon leurs propriétés énergétiques (chaudes, froides, neutres), leurs saveurs (amère, douce, piquante, salée, acide), et leurs affinités, elles agissent sur les méridiens ou les organes[9]. En MTC, les effets des plantes peuvent être contradictoires car dépendent du bilan énergétique du patient. Pour faire simple, si le patient a besoin de froid, le praticien prescrira une plante chaude et vice-versa. L’inverse pourrait aggraver son cas.
Ainsi, le ginseng (Ren Shen) par exemple, est considéré comme une plante « tonifiante » au caractère « tiède », renforçant l’énergie vitale (Qi) et particulièrement bénéfique pour la rate et les poumons dans la théorie de la MTC. Un essai randomisé de2013 publié PLOS ONE [10] note une réduction de la fatigue chez des patients cancéreux. Cependant, les effets varient selon le type de ginseng et la standardisation des extraits.
L’approche synergique : une vision holistique du traitement
En phytothérapie, on considère une action sur plusieurs niveaux : on parle d’approche synergique. Les effets combinés de divers composés phytochimiques contribuent à l’efficacité globale du traitement. Cette synergie est particulièrement bénéfique pour traiter des affections complexes, offrant une approche thérapeutique complète difficilement atteignable avec des composés isolés.
Des preuves scientifiques en développement : vers une phytothérapie fondée sur les preuves
Malgré des mécanismes d’action prometteurs associés à diverses thérapies à base de plantes et une très longues histoires, la phytothérapie nécessite encore des validations scientifiques exhaustives et rigoureuses. Les études sur les animaux et les hommes cautionnent les effets thérapeutiques des plantes mais des facteurs tels que le dosage, la cohérence de la formulation et la réponse individuelle du patient jouent un rôle crucial dans la détermination de l’efficacité des interventions phytothérapeutiques.
Des limites récurrentes
Actuellement, nous pouvons synthétiser 3 limites dans les recherches sur la phytothérapie :
La variabilité des préparations et le manque de standardisation : tel que décrit ci-dessus, l’hétérogénéité des dosages entre en jeu, mais également la concentration en principes actifs car elle dépend de la partie de la plante utilisée, du sol, ou des méthodes d’extraction
Des résultats parfois contradictoires entre études : certaines plantes montrent des effets cohérents (comme le gingembre contre les nausées), d’autres divisent la communauté scientifique. Le ginkgo biloba, censé booster la mémoire, n’a pas confirmé son efficacité dans de larges essais [11].
Des risques d’effets secondaires et interactionsmédicamenteuses : Les traitements à base de plantes, bien que souvent perçus comme sûrs, ne sont pas dépourvus d’effets secondaires. Les réactions indésirables courantes peuvent inclure des vertiges, des troubles gastro-intestinaux, voire des complications plus graves. Rappelons qu’à un certain niveau, les substances à base de plante aux propriétés biologiques actives ne doivent pas dépassés un seuil pharmacologique déterminé par la réglementation, au risque d’être considéré comme un véritable médicament : naturel ne rime pas toujours avec inoffensif.
Des réglementations hétérogènes
La réglementation de la phytothérapie et des compléments alimentaires naturels varie selon les pays.
Aux États-Unis, la FDA (Food and Drug Administration) et la FTC (Federal Trade Commission) jouent un rôle essentiel dans la surveillance de ces produits. La FDA réglemente l’étiquetage des produits, la sécurité des ingrédients et les bonnes pratiques de fabrication, tandis que la FTC se concentre sur les allégations publicitaires et marketing.
En Chine, l’Administration Nationale des Produits Médicaux réglemente les médicaments à base de plantes selon un système différent de celui des pays occidentaux. Les formules de la MTC peuvent être enregistrées comme médicaments à part entière, avec des indications thérapeutiques spécifiques, après avoir satisfait aux exigences de qualité, sécurité et efficacité, bien que ces critères diffèrent parfois des standards occidentaux
En France, selon la classification du traitement à base de plante, médicaments, compléments alimentaires ou préparations magistrales, plusieurs réglementations s’appliquent. En synthèse, selon le statut du produit, les réglementations se décomposent comme suivant :
Compléments alimentaires: réglementation alimentaire avec liste de plantes autorisées
Préparations magistrales : réglementation spécifique aux pharmacies et à la pharmacopée
L’ensemble de ces réglementations ont pour objectifs de protéger les patients et consommateurs. La reconnaissance des effets thérapeutiques de la phytothérapie implique également la prise en compte de ses potentiels effets secondaires, particulièrement en cas de dosage inapproprié. La sécurité d’utilisation demeure donc une préoccupation centrale des autorités sanitaires..
Rappelons également que l’association de plantes avec des médicaments peut entraîner des interactions potentiellement contradictoires, voire dangereuses.
Conclusion : pour une intégration réfléchie de la phytothérapie dans la médecine contemporaine
La phytothérapie, riche de sa sagesse millénaire et progressivement validée par la science moderne, offre des perspectives prometteuses pour la santé.
En occident, elle connait un essor croissant, avec une intégration de la recherche scientifique moderne pour valider les connaissances ancestrales. En orient, la richesse incomparable des pharmacopée chinoise ou ayuverdique, avec leurs milliers de plantes médicinales et leurs formules sophistiquées, représentent un patrimoine inestimable pour la recherche pharmaceutique contemporaine.
Une chose est sûr : les plantes ont des effets thérapeutiques significatives et scientifiquement démontrables. Une approche équilibrée combinant respect des connaissances ancestrales et rigueur scientifique est essentielle. À mesure que la recherche progresse, la compréhension de l’efficacité et de la sécurité de ces remèdes naturels, permettent leur intégration efficace dans la proposition thérapeutique moderne.
Sources
[1] « Chinese Herbal Medicine: Materia Medica » – Bensky, D., Clavey, S., & Stoger, E.
[8] « Des plantes pour affronter l’hiver », 60 Millions de consommateurs (Institut National de la Consommation), Hors Série Santé, n°1305, Novembre – Décembre 2019
[9] ] « The Pharmacology of Chinese Herbs » 2ème édition, Huang, K.C., Routledge
La phytothérapie à l’épreuve de la science
La phytothérapie, ou l’art de soigner par les plantes, occupe une place centrale dans les médecines traditionnelles depuis des millénaires. Aujourd’hui, elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt considérable. Dans un contexte de prise de conscience écologique, où le monde occidental cherche à se reconnecter à la nature, la sagesse millénaire revient sur le devant de la scène. Les consommateurs cherchent des alternatives naturelles aux médicaments synthétiques qui suscitent parfois de la méfiance.
Mais que dit vraiment la science à leur sujet ? Comment concilier sagesse ancestrale et rigueur scientifique ? Explorons ensemble cet univers fascinant où se rencontrent tradition et modernité.
Les racines de la phytothérapie
Les plantes médicinales sont utilisées depuis l’Antiquité, notamment dans la médecine traditionnelle chinoise (MTC), l’Ayurveda indien ou encore par les Grecs comme Hippocrate. En MTC, dès la dynastie Han (206 av. J.-C. à 220 apr. J.-C.), le « Shennong Ben Cao Jing » (« Le Classique de la matière médicale du Divin Laboureur ») classifiait déjà 365 substances médicinales, majoritairement d’origine végétale, selon leurs propriétés et niveaux de toxicité[1].
En Europe, entre le XIème et XIIème siècle, les écrits « Macer floridus », « Liber graduum » et « Circa instans » de l’abbé Hildegard von Bingen (1098- 1179) se sont diffusés. En 1231, l’Empereur Frédéric II du Saint-Empire romain établit une distinction légale entre médecins et pharmaciens, posant ainsi les fondations des futures pratiques phytothérapeutiques. Néanmoins, le développement de la phytothérapie connait des interruptions, notamment pendant les grandes épidémies du 14ème siècle. C’est seulement lors de la Renaissance (1400 à 1600) que les recherches en phytothérapie ont reprit de l’ampleur en Europe, à travers l’exploration scientifique nouvelle [2].
Aujourd’hui, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), près de 80 % de la population mondiale a recours aux médecines traditionnelles, dont la phytothérapie constitue un pilier [3].
Malgré l’essor des médicaments pharmaceutiques depuis le XIXème siècles, la médecine par les plantes n’a jamais cessé d’être pratiquée. La phytothérapie est reconnue mondialement, avec un intérêt croissant pour ses applications dans la prévention des maladies et l’amélioration de la santé. L’intégration des connaissances traditionnelles avec la recherche scientifique moderne continue de valider des remèdes ancestraux, assurant que cette approche reste pertinente dans les soins de santé contemporains.
Cependant, si les traditions attribuent aux plantes des vertus parfois miraculeuses, la science moderne exige des preuves. Les recherches se multiplient pour identifier les principes actifs, comprendre leurs mécanismes d’action et évaluer leur innocuité.
Les mécanismes d’action : comment agissent les plantes ?
Le monde végétal regorge de composés bioactifs aux propriétés thérapeutiques variées. Les antioxydants, flavonoïdes, tanins, alcaloïdes et terpénoïdes sont reconnus pour leurs bienfaits potentiels sur la santé, notamment grâce à leurs propriétés antimicrobiennes et anti-inflammatoires.
La richesse des composés bioactifs végétaux
Les mécanismes d’action des plantes sont extrêmement variés. De nombreux composés phytochimiques interagissent avec des récepteurs cellulaires ou des enzymes, modulant ainsi des voies biochimiques essentielles. Par exemple, les lignanes présentes dans des plantes comme le Schisandra possèdent des propriétés hépatoprotectrices et régénératrices, aidant à réparer les dommages hépatiques causés par des substances toxiques. En outre, la présence de vitamines et d’autres constituants tels que les triterpénoïdes et les stérols peut renforcer l’efficacité de la plante en favorisant la cicatrisation et en réduisant l’inflammation [4].
Autre exemples, le curcuma a fait l’objet de nombreuses études démontrant son potentiel bénéfique pour la santé humaine[5], notamment via ses effets antioxydants[6] et anti-inflammatoire[7]. La prise de valériane et de houblon améliore la qualité du sommeil sans les effets secondaires des somnifères[8].
Perspectives de la médecine traditionnelle chinoise
La médecine traditionnelle chinoise offre une perspective différente et unique sur l’action des plantes médicinales. Après l’ouvrage fondateur « Shennong Ben Cao Jing », le « Bencao gangmu », écrit par Li Shizhen et publié en 1593, contient près de 1895 substances médicinales (dites « Zhong ») majoritairement constituées de plantes, mais également de matières minérales ou type d’airs.
Classifiées selon leurs propriétés énergétiques (chaudes, froides, neutres), leurs saveurs (amère, douce, piquante, salée, acide), et leurs affinités, elles agissent sur les méridiens ou les organes[9]. En MTC, les effets des plantes peuvent être contradictoires car dépendent du bilan énergétique du patient. Pour faire simple, si le patient a besoin de froid, le praticien prescrira une plante chaude et vice-versa. L’inverse pourrait aggraver son cas.
Ainsi, le ginseng (Ren Shen) par exemple, est considéré comme une plante « tonifiante » au caractère « tiède », renforçant l’énergie vitale (Qi) et particulièrement bénéfique pour la rate et les poumons dans la théorie de la MTC. Un essai randomisé de2013 publié PLOS ONE [10] note une réduction de la fatigue chez des patients cancéreux. Cependant, les effets varient selon le type de ginseng et la standardisation des extraits.
L’approche synergique : une vision holistique du traitement
En phytothérapie, on considère une action sur plusieurs niveaux : on parle d’approche synergique. Les effets combinés de divers composés phytochimiques contribuent à l’efficacité globale du traitement. Cette synergie est particulièrement bénéfique pour traiter des affections complexes, offrant une approche thérapeutique complète difficilement atteignable avec des composés isolés.
Des preuves scientifiques en développement : vers une phytothérapie fondée sur les preuves
Malgré des mécanismes d’action prometteurs associés à diverses thérapies à base de plantes et une très longues histoires, la phytothérapie nécessite encore des validations scientifiques exhaustives et rigoureuses. Les études sur les animaux et les hommes cautionnent les effets thérapeutiques des plantes mais des facteurs tels que le dosage, la cohérence de la formulation et la réponse individuelle du patient jouent un rôle crucial dans la détermination de l’efficacité des interventions phytothérapeutiques.
Des limites récurrentes
Actuellement, nous pouvons synthétiser 3 limites dans les recherches sur la phytothérapie :
Des réglementations hétérogènes
La réglementation de la phytothérapie et des compléments alimentaires naturels varie selon les pays.
Aux États-Unis, la FDA (Food and Drug Administration) et la FTC (Federal Trade Commission) jouent un rôle essentiel dans la surveillance de ces produits. La FDA réglemente l’étiquetage des produits, la sécurité des ingrédients et les bonnes pratiques de fabrication, tandis que la FTC se concentre sur les allégations publicitaires et marketing.
En Chine, l’Administration Nationale des Produits Médicaux réglemente les médicaments à base de plantes selon un système différent de celui des pays occidentaux. Les formules de la MTC peuvent être enregistrées comme médicaments à part entière, avec des indications thérapeutiques spécifiques, après avoir satisfait aux exigences de qualité, sécurité et efficacité, bien que ces critères diffèrent parfois des standards occidentaux
En France, selon la classification du traitement à base de plante, médicaments, compléments alimentaires ou préparations magistrales, plusieurs réglementations s’appliquent. En synthèse, selon le statut du produit, les réglementations se décomposent comme suivant :
L’ensemble de ces réglementations ont pour objectifs de protéger les patients et consommateurs. La reconnaissance des effets thérapeutiques de la phytothérapie implique également la prise en compte de ses potentiels effets secondaires, particulièrement en cas de dosage inapproprié. La sécurité d’utilisation demeure donc une préoccupation centrale des autorités sanitaires..
Rappelons également que l’association de plantes avec des médicaments peut entraîner des interactions potentiellement contradictoires, voire dangereuses.
Conclusion : pour une intégration réfléchie de la phytothérapie dans la médecine contemporaine
La phytothérapie, riche de sa sagesse millénaire et progressivement validée par la science moderne, offre des perspectives prometteuses pour la santé.
En occident, elle connait un essor croissant, avec une intégration de la recherche scientifique moderne pour valider les connaissances ancestrales. En orient, la richesse incomparable des pharmacopée chinoise ou ayuverdique, avec leurs milliers de plantes médicinales et leurs formules sophistiquées, représentent un patrimoine inestimable pour la recherche pharmaceutique contemporaine.
Une chose est sûr : les plantes ont des effets thérapeutiques significatives et scientifiquement démontrables. Une approche équilibrée combinant respect des connaissances ancestrales et rigueur scientifique est essentielle. À mesure que la recherche progresse, la compréhension de l’efficacité et de la sécurité de ces remèdes naturels, permettent leur intégration efficace dans la proposition thérapeutique moderne.
Sources
[1] « Chinese Herbal Medicine: Materia Medica » – Bensky, D., Clavey, S., & Stoger, E.
[2] « Have World Historical Events Influenced the History of Phytotherapy? » – Beer A-M., Birke M., American Journal of Biomedical Science & Research, 2021
[3] « A review of the WHO strategy on traditional, complementary, and integrative medicine from the perspective of academic consortia for integrative medicine and health » – Hoenders R, Ghelman R., Portella C., Simmons S., Locke A., Cramer H., Gallego-Perez D, Jong M., Frontiere in Medecine, 2024
[4] « Pharmacology of Schisandra chinensis Bail.: An overview of Russian research and uses in medicine » – Panossian A; et Wikmana G., Journal of Ethnopharmacology, 2008
[5] « Curcumin: A Review of Its’ Effects on Human Health » – Hewlings JS, Kalman DS., Foods, 2017
[6] « Antioxidant and anti-inflammatory properties of curcumin » – Menon, V. P., & Sudheer, A. R.,Advances in Experimental Medicine and Biology, 2007
[7] « Therapeutic roles of curcumin: Lessons learned from clinical trials » – Gupta, S. C., et al. ,AAPS Journal, 2013
[8] « Des plantes pour affronter l’hiver », 60 Millions de consommateurs (Institut National de la Consommation), Hors Série Santé, n°1305, Novembre – Décembre 2019
[9] ] « The Pharmacology of Chinese Herbs » 2ème édition, Huang, K.C., Routledge
[10] « Antifatigue Effects of Panax ginseng C.A. Meyer: A Randomised, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial » – Kim H.G., Cho J-H., Yoo S-R., Lee J-S., Han J-M, Lee N-H, Ahn Y-C, Son C-G, PLOS ONE, 2013
[11] « Ginkgo biloba for prevention of dementia: a randomized controlled trial » – DeKosky S. et al., JAMA, 2008