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Ginseng Rouge

Panax Ginseng C.A. Meyer

Réduit l’asthénie, les faiblesses et la fatigue

Autres noms : Mandragore de Chine, Ninzin, Racine de l’Immortalité
Famille : Araliacées

Quels sont les bienfaits du Ginseng Rouge ?

  • Plante adaptogène qui améliore la capacité d’adaptation de l’organisme aux agressions internes et externes ;
  • Le Ginseng Rouge s’utilise pour traiter la fatigue et l’asthénie ;
  • Il stimule le système immunitaire et augmente les performances sportives (endurance, sentiment d’énergie) ;
  • Les ginsénoides augmentent la capacité d’oxygénation des muscles ;

Quelle est l’histoire du Ginseng ?

  • Le Ginseng est mentionné dans des écrits datant de 3300 avant J.-C. ;
  • Son nom vient des mots chinois « Gin », qui désigne « l’homme », et « Seng » qui veut dire « essence ou racine », comprendre l’homme-racine ;
  • La plante a été qualifiée de « meilleur médicament » en 496 avant J.-C dans la plus ancienne pharmacopée de Shennong. Shennong est un héros civilisateur de la mythologie chinoise, l’un des trois Augustes et patron des pharmaciens et des médecins. Il est l’auteur du premier traité Chinois de phytothérapie ;
  • Le Ginseng asiatique fait ainsi partie de la pharmacopée de la Médecine traditionnelle chinoise depuis au moins 2000 ans ;
  • Le 12 avril 1711, le père Jartoux, missionnaire Jésuite, écrit une lettre au père procureur-général des Missions des Indes et de la Chine. Il y fait une description très précise d’une plante qu’il a eu l’occasion de voir dans un village tout proche du royaume de Corée : le Ginseng. 1 C’est la première fois qu’un témoin Européen rédige un rapport circonstancié sur l’importance de la plante en Chine, aussi bien dans la médecine traditionnelle que sur le plan économique ;
  • Le nom latin « Panax » vient des mots grecs anciens « Pan » (tout) et « Akos » (remède). Il signifie  « ce qui guérit tout ». Le terme se transpose en Français par panacée. Le père Jartoux ayant constaté sur lui-même les effets bénéfiques de cette racine, il forme le vœu que la pharmacie des Européens se l’approprie : « Pour moi, je suis persuadé qu’entre les mains des Européens qui entendent la pharmacie ce serait un excellent remède, s’ils en avaient assez pour en faire les épreuves nécessaires, pour en examiner la nature par la voie de la chimie, et pour l’appliquer dans la quantité convenable, suivant la nature du mal auquel elle peut être salutaire. »
  • Au printemps 1716 au Canada, ayant pris connaissance des écrits du Père Jartoux, un autre jésuite, le Père Lafitau découvre son homologue canadien : « Ayant passé près de trois mois à chercher le Ginseng inutilement, le hasard me le montra quand j’y pensais le moins, assez près d’une maison que je faisais bâtir. » 2  ;
  • Jusqu’en 1754, le Ginseng Canadien est ainsi introduit en Chine comme monnaie d’échange. Les herboristes Chinois l’adoptent rapidement, soulignant sa grande similitude avec la plante asiatique bien que reconnaissant sa spécificité. Les importations Canadiennes déclineront ensuite progressivement du à l’absence de ressources et à une baisse drastique de qualité;
  • Le dictionnaire de l’Académie française, édition de 1776, y fait mention : f. m. Plante qui croît dans la Tartarie & dans le Canada. La racine du Ginseng subtilise le sang, ranime les esprits vitaux, rétablit les forces & a plusieurs autres excellentes qualités. L’expérience n’a point du tout confirmé en Europe les merveilles que les Chinois attribuent au Ginseng.
  • Parallèlement, la plante est découverte à l’Est des Etats-Unis. Dès 1784, le  « Empress of China » ou « Chinese Queen« , un navire de guerre transformé en navire de commerce, se rend à Canton pour établir des relations commerciales. Son chargement principal : 30 tonnes de Ginseng ;
  • Lorsque le navire revient aux Etats-Unis en 1785, le négociant John Jacob Astor, qui avait pris le risque de lui confier son Ginseng, a fait un profit de 55 000 dollars (soit plusieurs millions de dollars à date). John Jacob Astor est l’un des premiers négociants de Ginseng aux Etats-Unis et aussi l’un des premiers milliardaires Américains. De la même façon, l’aventurier Daniel Boone, doit une grande partie de sa richesse au commerce de la plante.
  • Notons que la mention « C.A. Meyer », souvent usitée tel que « Panax Ginseng C.A. Meyer », n’est autre que les prénoms et nom du botaniste Russe, Carl Anton von Meyer (1795-1855). Ce dernier a établi la première classification des diverses variétés de Ginseng ;
  • En 1858, des pionniers découvrent une racine de Ginseng dans l’état Américain du Minnesota. La presse locale fait ainsi echo des 10000 dollars gagnés grâce à cette découverte ;
  • L’année suivante (1859), ledit État connaît donc une véritable fièvre (un « ginseng rush« ), soit une ruée vers le Ginseng équivalente à la ruée ver l’or 3. Des milliers de personnes se précipitent pour creuser le sol des forêts du Minnesota.
  • A l’instar du canada, les ressources s’épuisent vite. En 1865, une loi « Ginseng Law » est adoptée par l’Etat du Minnesota afin d’en réguler la récolte et de pénaliser les contrevenants. Mais la demande grandissante de la part de la Chine et l’obstination des ramasseurs entraînent une quasi-disparition du ginseng sauvage au Minnesota en 1894 ;
  • Dans les années 1880, les Américains, aidés par les Coréens et son réseau consulaire, finissent pas maitriser l’art de la culture du Ginseng ;

A partir du XXème siècle :

  • Notons ainsi que, jusqu’au début du vingtième siècle, les Américains et Européens considère le Ginseng uniquement pour sa valeur commerciale ;
  • En 1947, Nicolaï Lazarev, chercheur Russe, formule le concept d’adaptogène pour décrire un type d’effet qui accroît, de manière générale et non spécifique, la résistance de l’organisme aux divers stress qui l’atteignent. Un produit adaptogène exerce une action normalisatrice non spécifique sur plusieurs organes ou sur de nombreuses fonctions physiologiques. Cette définition correspond aux différents effets du Ginseng constatés entre 1999 et 2009. En tant que plante adaptogène, le Ginseng améliore ainsi les performances physiques et augmente la résistance de l’organisme 4,5,6,7 ;
  • L’EMA (Agence Européenne des Médicaments) approuve l’usage traditionnel du Ginseng comme tonique pour fortifier l’organisme en période de fatigue et de faiblesse. Plusieurs essais cliniques sur l’homme ont conclu qu’il pouvait stimuler le système immunitaire. En 2005 une étude menée au Canada montre qu’il réduit l’intensité et la durée des rhumes 8 ;
  • En 2020, Naetur introduit le Ginseng Rouge (Panax Ginseng C.A. Meyer) dans sa formule Récupération, 100% végétale et bio. qui contient également, de la Prêle, de l’Harpagophytum et du Cassis Français ;

A quoi ressemble le Ginseng ?

  • Petite plante herbacée de 60 à 80 centimètres de hauteur à la tige lisse et verte ;
  • Ses racines sont pivotantes, cylindriques, fusiformes de couleur jaune ambré, jamais spongieuse. L’intérieur des racines est blanc jaunâtre ;
  • Le caractère anthropomorphe (qui ressemble à l’homme) augmente avec l’âge de la plante ;
  • Ses fleurs sont petites et d’un blanc verdâtre groupées en ombelles ;
  • Il se trouve abondamment dans les forets d’Asie orientale. Il est cultivé en Corée et au Japon;
  • Traditionnellement, le Panax Ginseng est dit « blanc » lorsque la racine a simplement été nettoyée et séchée. On le dit « rouge » lorsque la racine a été chauffée à la vapeur avant d’être séchée.
  • Cette technique induit un changement moléculaire et une modification des taux de saponines et de ginsenosides et lui confère ses qualités énergisantes et dynamisantes ;
Ginseng Rouge, illustration par Naetur

« WHAT IS GINSENG ? AN ACCOUNT OF THE HISTORY ANO CULTIVATION OF GINSENG », C.M. Root
Ginseng et mondialisation des échanges aux XVIIIe et XIXe siècles : des Français, des Chinois et des Iroquois, Benjamin PELLETIER – 17 mars 2011
Ginseng et mondialisation des échanges aux XVIIIe et XIXe siècles : de la ruée vers le ginseng au secret de sa culture, Benjamin PELLETIER – 19 mars 2011
1 (fr) « LETTRE », du Père Jartoux, Missionnaire de la Compagnie de Jésus, au Père Procureur général des Missions des Indes et de la Chine – « La Lettre du Père Jartoux »
2 (fr) « MÉMOIRE PRÉSENTÉ A SON ALTESSE ROYALE MGR. LE DUC D’ORLÉANS RÉGENT DE FRANCE », CONCERNANT LA PRECIEUSE PLANTE DU GIN-SENG DE TARTARIE, Découverte en Amérique par le Père JOSEPH-FRANCOIS LAFITAU, DE LA COMPAGNIE DE JESUS, MISSIONNAIRE DES IROQUOIS
3 (en) « GINSENG Rush in Minnesota » WILLIAM E. LASS
4 (en) Goetz P, Stoltz P, Delaporte D. Le ginseng. Vertus thérapeutiques d’une plante adaptogène. Ed. Springer. 2009.
5 (en) Vogler BK, Pittler MH, Ernst E. « The efficacy of ginseng. A systematic review of randomised clinical trials ». Eur J Clin Pharmacol. 1999 Oct;55(8):567-75. PMID 10541774
6 (en) Jia L, Zhao Y. « Current evaluation of the millennium phytomedicine–ginseng (I): etymology, pharmacognosy, phytochemistry, market and regulations ». Curr Med Chem. 2009 ; 16(19): 2475–2484.
7 (en) Jia L, Zhao Y, Liang XJ. « Current evaluation of the millennium phytomedicine- ginseng (II): Collected chemical entities, modern pharmacology, and clinical applications emanated from traditional Chinese medicine ». Curr Med Chem. 2009 ; 16(22): 2924–2942
(fr) « Des plantes pour affronter l’hiver », 60 Millions de consommateurs (Institut National de la Consommation), Hors Série Santé, n°1305, Novembre – Décembre 2019, p. 105

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