Sophrologie
Sophrologie : dès les premiers instants où l’on découvre cette méthode, on réalise qu’elle va bien au-delà d’une simple détente. Apparue dans les années 1960 sous l’impulsion du neuropsychiatre Alfonso Caycedo, la sophrologie caycédienne s’impose aujourd’hui comme une approche psychocorporelle complète, mobilisant à la fois le corps et l’esprit pour atteindre un bien-être mental global. À travers des exercices de sophrologie basés sur la relaxation dynamique, la visualisation et la respiration consciente, cette méthode s’adapte à de nombreux publics et couvre des besoins variés : gestion du stress, amélioration du sommeil, préparation mentale à un événement, etc.
Dans ce guide, nous examinerons les principes fondamentaux de la sophrologie caycédienne, ses mécanismes physiologiques, son statut en France et les données scientifiques de référence comme celles de l’INSERM. Nous verrons également comment se déroule concrètement une séance de sophrologie, quelles solutions naturelles complémentaires (phytothérapie, aromathérapie, micronutrition) peuvent l’appuyer et quand il est nécessaire de consulter un professionnel de santé. Enfin, nous détaillerons les dernières avancées concernant la reconnaissance de la profession, proposerons une liste de formations certifiées en sophrologie parmi les plus réputées de France, et répondrons à une FAQ complète comprenant des questions souvent posées par le public.
Qu’est-ce que la sophrologie caycédienne ?
La sophrologie a été créée par Alfonso Caycedo, médecin neuropsychiatre, qui souhaitait développer une méthode permettant d’explorer et de transformer la conscience humaine sans recourir systématiquement à l’hypnose ou aux traitements pharmacologiques. La sophrologie caycédienne constitue la forme originelle de cette approche : elle se fonde sur la « relaxation dynamique caycédienne », un ensemble progressif d’exercices mentaux et corporels visant à renforcer la vitalité, l’équilibre émotionnel et la confiance en soi[1]. Aujourd’hui, la sophrologie s’est diversifiée, mais la base demeure : allier des techniques sophrologiques douces, respectueuses de chaque individu, pour atteindre un état de détente et de clarté mentale.
Le terme « sophrologie » vient des racines grecques sōs (harmonie), phrēn (esprit) et logos (étude). On le traduit souvent par « étude de la conscience harmonieuse ». En France, elle est utilisée aussi bien dans des contextes de gestion du stress au travail, de développement personnel, de soutien au parcours de soins ou de préparation à un examen. Son succès s’explique en grande partie par sa simplicité et sa flexibilité. En effet, les exercices de sophrologie sont accessibles à tous et adaptables à différents profils (enfants, adolescents, adultes, personnes âgées).
Principes et mécanismes physiologiques de la sophrologie
La sophrologie s’inscrit dans le champ des disciplines psychocorporelles, où la dimension corporelle est mise au service de la détente mentale. Elle sollicite notamment le système nerveux parasympathique, chargé de ralentir le rythme cardiaque, de favoriser la digestion et de restaurer un état de calme intérieur. Comment cela fonctionne-t-il ? Par la respiration contrôlée, la détente musculaire et la concentration sur des images positives, on stimule le nerf vague (ou nerf pneumogastrique) qui active le repos et la récupération[2].
Action sur le système nerveux parasympathique
La clé de voûte de la sophrologie est la relaxation dynamique. En invitant la personne à synchroniser respiration et mouvements lents, on déclenche un « réflexe de détente ». Ce mécanisme se caractérise par une diminution progressive des niveaux d’hormones de stress (cortisol, adrénaline) et une meilleure modulation de la fréquence cardiaque. Les études sur le sujet, dont certaines s’appuient sur la cohérence cardiaque, montrent qu’un entraînement régulier à la respiration lente et ample peut améliorer la variabilité de la fréquence cardiaque, indice fiable d’une bonne adaptation au stress[3].
En sophrologie, on utilise également des techniques sophrologiques d’imagerie mentale (visualisations). Celles-ci activent des réseaux neuronaux proches de ceux mobilisés lors de la méditation de pleine conscience. Il en résulte souvent une sensation de relâchement musculaire et une diminution de l’agitation psychique, favorisant un état de bien-être mental global.
Focus sur la cohérence cardiaque
La cohérence cardiaque est un concept fréquemment associé à la sophrologie. Elle consiste à respirer à un rythme régulier (six respirations par minute environ) pour induire une régulation naturelle du rythme cardiaque. Cet état se caractérise par une parfaite synchronisation entre la respiration et la fréquence cardiaque. De nombreuses études suggèrent que la pratique régulière de la cohérence cardiaque peut réduire les symptômes d’anxiété et améliorer la qualité du sommeil[4]. En sophrologie caycédienne, ces principes sont parfois intégrés aux exercices de respiration, renforçant ainsi l’efficacité de la méthode en matière de gestion du stress.
Bienfaits et indications de la sophrologie
La sophrologie est généralement présentée comme un outil complémentaire, utile dans de nombreuses situations de la vie. Qu’il s’agisse de se préparer mentalement à un examen important ou de se libérer d’une anxiété chronique, elle offre un cadre structuré pour apprivoiser ses émotions et mieux gérer les tensions. Voici quelques bénéfices fréquemment rapportés :
- Réduction du stress et de l’anxiété : aider à réguler les émotions, diminuer les ruminations et améliorer la stabilité émotionnelle.
- Amélioration du sommeil : faciliter l’endormissement, prolonger la durée du sommeil profond et limiter les réveils nocturnes.
- Meilleure confiance en soi : préparer un entretien, un examen scolaire, une épreuve sportive ou un accouchement avec sérénité.
- Gestion de la douleur : apprendre à se relâcher pour atténuer la perception douloureuse, notamment chez les personnes souffrant de maux chroniques.
- Soutien lors d’événements de vie difficiles : faire face à un deuil, une séparation, une période de doutes professionnels ou personnels.
Ces applications sont largement mises en avant par les praticiens. Le grand public plébiscite la sophrologie pour sa simplicité et l’absence de contre-indications majeures. Toutefois, sur le plan scientifique, on manque encore d’études robustes et de méta-analyses de grande envergure. Il est donc important d’aborder la sophrologie comme un complément, et non un substitut, à un éventuel suivi médical ou psychologique.
Retour sur le rapport INSERM de 2020
En 2020, l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a publié un rapport consacré à l’efficacité et à la sécurité de la sophrologie[5]. Cette expertise collective visait à évaluer la pertinence des allégations de mieux-être et de soins associées à la sophrologie. Les conclusions soulignent un déficit d’études cliniques solides : peu de recherches répondent aux standards méthodologiques (randomisation, groupes témoins, échantillons de taille suffisante). Ainsi, si la sophrologie bénéficie d’un fort engouement, l’INSERM appelle à davantage d’essais cliniques rigoureux pour confirmer son efficacité dans des domaines spécifiques (par exemple la gestion de la douleur ou les troubles anxieux).
Néanmoins, le rapport met aussi en avant les effets positifs décrits par de nombreux patients et professionnels de santé. Il y est suggéré que la sophrologie, comme pratique psychocorporelle, favorise l’autonomisation de l’individu et peut contribuer à l’amélioration de sa qualité de vie. En résumé, l’INSERM ne remet pas en cause la sophrologie en tant que telle, mais souligne le besoin de données scientifiques plus solides. Cela n’empêche pas de l’utiliser comme approche complémentaire dans certains contextes (préparation à l’accouchement, accompagnement des personnes souffrant de stress chronique, etc.).
Déroulement d’une séance de sophrologie
Les techniques sophrologiques se pratiquent idéalement dans un environnement calme, assis ou debout (rarement couché pour éviter la somnolence). La durée moyenne d’une séance varie de 45 minutes à une heure. Le sophrologue commence par un court échange afin de préciser l’objectif du jour : gestion du stress, meilleure concentration, libération des tensions, etc. Ensuite, il propose plusieurs exercices de sophrologie, ajustés au niveau de la personne.
Concrètement, le déroulement peut inclure :
- Un temps de relaxation dynamique : mouvements doux synchronisés à la respiration.
- Des exercices respiratoires : inspirer par le nez, expirer par la bouche, en contrôlant l’amplitude et le rythme.
- La visualisation positive : on projette mentalement des images, couleurs ou sensations agréables pour stimuler le bien-être mental.
- La prise de conscience corporelle : « scanner » le corps de la tête aux pieds, en décelant les points de tension.
- Un temps d’expression : partager verbalement ses ressentis, difficultés, émotions perçues.
À la fin de la séance, le sophrologue peut proposer quelques techniques sophrologiques à reproduire chez soi, comme des exercices de cohérence cardiaque pour prolonger la détente. Un suivi hebdomadaire de 8 à 12 séances est souvent recommandé, bien que chacun puisse adapter la fréquence selon ses besoins et son emploi du temps.
Solutions naturelles complémentaires : phytothérapie, aromathérapie, micronutrition
En parallèle de la sophrologie, plusieurs approches naturelles peuvent venir en soutien pour mieux gérer le stress et améliorer la qualité de vie. En France, des organismes officiels tels que l’ANSES ou la HAS peuvent formuler des recommandations sur ces pratiques. Toutefois, il convient de rappeler qu’aucun remède naturel ne se substitue à un avis médical lorsqu’un trouble sévère est suspecté. Parmi les ressources naturelles les plus fréquemment associées à la sophrologie, on retrouve :
Phytothérapie : plantes apaisantes
La phytothérapie exploite les vertus de plantes reconnues pour favoriser la détente. La valériane, la passiflore, l’aubépine ou encore la mélisse sont souvent citées pour leur action sédative légère[6]. Leurs effets sur le système nerveux parasympathique contribueraient à atténuer les symptômes d’anxiété et à préparer un meilleur sommeil. Il est cependant essentiel de respecter les doses et précautions d’emploi, car les interactions médicamenteuses existent, de même que les risques liés à un usage prolongé ou inadéquat.
Pour un effet optimal, il est recommandé de prendre ces plantes sous forme d’infusion ou de complément alimentaire, en suivant la notice ou l’avis d’un professionnel de santé. Généralement, une cure de quelques semaines est proposée avant d’évaluer l’efficacité. Dans tous les cas, si les symptômes persistent ou s’aggravent, un avis médical demeure prioritaire.
Aromathérapie : huiles essentielles anti-stress
L’aromathérapie s’appuie sur l’utilisation d’huiles essentielles extraites de plantes aromatiques. Parmi les plus populaires pour la gestion du stress, on retrouve :
- Lavande vraie (Lavandula angustifolia) : connue pour son effet apaisant, fréquemment conseillée en cas d’insomnie légère.
- Orange douce (Citrus sinensis) : efficace en diffusion pour créer une atmosphère relaxante.
- Petit grain bigarade : aide à calmer le mental et soulager certaines tensions psychosomatiques.
Comme pour la phytothérapie, un usage inapproprié peut engendrer des effets indésirables. Les huiles essentielles sont à manier avec vigilance (ne jamais les avaler sans avis médical, éviter un contact direct avec les yeux ou les muqueuses, etc.). L’ANSES rappelle que les femmes enceintes, allaitantes et les enfants de moins de 6 ans doivent se montrer particulièrement prudents, certaines huiles étant totalement contre-indiquées[7].
Micronutrition : équilibre et nutriments clés
La micronutrition vise à combler d’éventuels déficits en vitamines, minéraux ou acides gras essentiels pour soutenir l’équilibre nerveux. Par exemple, un apport adéquat en magnésium participe au bon fonctionnement du système nerveux et à la régulation de l’humeur[8]. Les groupes B (B1, B6, B9, B12) sont également impliqués dans la synthèse des neurotransmetteurs. On recommande souvent de privilégier d’abord une alimentation diversifiée (céréales complètes, légumes verts, poissons gras, fruits oléagineux) avant d’envisager un complément.
En cas de fatigue marquée ou de stress chronique, un bilan nutritionnel peut être réalisé par un médecin ou un diététicien. Les compléments alimentaires, bien que disponibles en vente libre, doivent être consommés avec prudence. Un excès de certains nutriments (fer, calcium, etc.) peut se révéler nocif, surtout chez les personnes présentant des pathologies sous-jacentes (insuffisance rénale, troubles métaboliques).
Sophro-analyse et cohérence cardiaque : des approches associées
Outre la sophrologie caycédienne, il existe des approches connexes ou complémentaires qui enrichissent l’éventail de techniques au service du bien-être. Parmi elles, la sophro-analyse occupe une place singulière : elle associe les principes de la sophrologie (relaxation et visualisation) à un travail d’investigation intérieure inspiré de la psychanalyse, dans le but d’explorer des blocages émotionnels plus profonds. Cette forme d’accompagnement psychothérapeutique, parfois pratiquée par des sophrologues formés à la psychothérapie, peut offrir un soutien supplémentaire à des personnes présentant un vécu traumatique ou des schémas répétitifs difficiles à dénouer.
La cohérence cardiaque, déjà évoquée plus haut, est également un outil fréquemment utilisé en sophrologie. Apprendre à contrôler son rythme respiratoire pour influencer sa fréquence cardiaque aide à moduler la réponse au stress, à diminuer l’hypervigilance et à favoriser une meilleure récupération. Certaines séances de sophrologie intègrent des exercices spécifiques de cohérence cardiaque, soutenant ainsi l’efficacité globale de la méthode.
Limites de la sophrologie : quand consulter un professionnel ?
Si la sophrologie et ses techniques sophrologiques sont souvent utiles, elles ne sauraient remplacer l’avis d’un médecin en cas de troubles majeurs. Les situations suivantes nécessitent impérativement l’intervention d’un professionnel de santé :
- Symptômes persistants ou sévères : dépression majeure, crises d’angoisse aigües, idées suicidaires.
- Douleurs chroniques résistantes : la sophrologie peut améliorer la gestion de la douleur, mais un diagnostic médical reste nécessaire.
- Troubles psychiatriques : psychoses, bipolarité, schizophrénie, etc., où l’accompagnement psychothérapeutique et médical est primordial.
Par ailleurs, un sophrologue ne prescrit pas de médicaments et ne pose pas de diagnostic. En France, sa fonction s’inscrit dans le champ de l’accompagnement non médical, centrée sur l’amélioration du confort de vie. Les séances de sophrologie sont donc à envisager comme un complément, voire un relais, mais jamais comme une substitution totale à un suivi médical nécessaire.
Dernières évolutions sur la reconnaissance officielle de la profession
La profession de sophrologue en France ne dispose pas d’un ordre professionnel réglementé. Cependant, il existe depuis plusieurs années une volonté de structurer la formation et l’exercice. Des écoles se sont regroupées en fédérations ou syndicats, afin de promouvoir un code de déontologie et des standards de formation. Jusqu’en 2024, certaines formations permettaient d’obtenir un titre RNCP de niveau 5 (équivalent Bac+2), reconnu par l’État sur le plan professionnel[9].
De récentes évolutions laissent entrevoir une meilleure visibilité pour les sophrologues. Certains organismes privés et associations continuent de se battre pour une reconnaissance accrue et un encadrement légal plus strict. Cette démarche vise à protéger aussi bien les professionnels que les usagers, en garantissant une formation certifiée en sophrologie et un exercice conforme aux bonnes pratiques. Bien que le consensus ne soit pas encore total, la tendance générale est à la professionnalisation progressive, avec une multiplication des formations certifiantes et une demande accrue de la part du public.
Devenir sophrologue : les meilleures formations en France
Pour prétendre à une formation certifiée en sophrologie, il est vivement conseillé de choisir un établissement respectant des critères rigoureux en termes de contenu pédagogique et de pratique supervisée. Les cursus durent généralement entre 12 et 24 mois et incluent un volume horaire de 300 à 400 heures. Des modules d’anatomie-physiologie, de psychologie, de méthodologie de la relation d’aide et de techniques sophrologiques approfondies sont généralement proposés.
Voici quelques-unes des références en France :
- Académie de Sophrologie de Paris – Créée par le Dr Patrick-André Chéné. Programme sérieux, incluant la relaxation dynamique caycédienne.
- Institut de Formation à la Sophrologie (IFS) – Dirigé par Catherine Aliotta, propose une formation certifiée RNCP avec un socle théorique et pratique solide.
- École Française de Sophrologie (EFS) à Montpellier – Fondée en 1988, structure reconnue pour la rigueur de son enseignement et ses spécialisations.
- École de Sophrologie Provence Alpes Côte d’Azur – À Marseille, formations conçues pour répondre aux exigences de la profession, cours modulaires et stages pratiques.
Avant de vous engager, n’hésitez pas à solliciter un entretien individuel ou à participer à une réunion d’information. Vérifiez également la présence d’un stage pratique et d’un examen final, éléments garants d’une formation certifiée en sophrologie de qualité. En sortant de ces cursus, vous pouvez exercer en libéral ou intégrer des structures variées (entreprises, centres de bien-être, hôpitaux, etc.).
Sophrologie en entreprise : un allié pour la qualité de vie au travail
La sophrologie en entreprise gagne aujourd’hui en popularité, car elle répond aux besoins grandissants en matière de prévention des risques psychosociaux et d’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT). Les séances de sophrologie proposées aux salariés visent notamment à :
- Limiter les effets du stress professionnel (tensions, burn-out, irritabilité) grâce à des exercices de relaxation dynamique et de respiration.
- Renforcer la cohésion d’équipe via des activités de groupe qui favorisent la communication et l’empathie mutuelle.
- Améliorer la concentration : en aidant chacun à gérer ses émotions, la sophrologie peut augmenter la productivité individuelle.
- Soutenir le bien-être mental global dans l’entreprise, réduisant l’absentéisme lié au stress chronique.
En pratique, un sophrologue intervient souvent sur place, sous forme de séances courtes (30 à 45 minutes) durant la pause méridienne ou en fin de journée. Il peut également former des managers ou des référents internes à quelques techniques sophrologiques, permettant aux équipes de les mettre en œuvre de façon autonome. Cette approche préventive est de plus en plus encouragée par les services de ressources humaines comme levier de performance durable et de mieux-être collectif.
Témoignages Google Avis laissés auprès de Sophrologues
De plus en plus de patients laissent des avis sur Internet, permettant d’évaluer l’expérience vécue en consultation. Voici quelques extraits récents de consultations chez des sophrologues :
Expérience vécue en janvier 2025 auprès d’une Sophrologue à Lille
J’ai sollicité l’aide de Giovanna pour arrêter de fumer. Son approche est chaleureuse et authentique. La séance d’hypnose a suffit à me mettre dans un état de persuasion. Je n’ai pas touché à une cigarette depuis 6 semaines, et malgré les envies fortes et régulières, je n’ai pas eu l’intention de fumer depuis. Je la remercie pour son accompagnement !
Expérience vécue en octobre 2024 auprès d’une Sophrologue à Paris
Anceline est une fée!
On se sent si bien avec elle!
Quelques séances m’ont permis de retrouver de la sérénité, un bon sommeil et ont fait disparaître des maux de tête qui me gâchaient la vie.
Déjà après une séance je me sentais beaucoup mieux.
Anceline est une femme intelligente, adorable, à l’écoute, très professionnelle et très bienveillante.
Je recommande vivement d’aller la voir, c’est une cure de bien être!
merci mille fois Anceline
Expérience vécue en février 2025 auprès d’une Sophrologue à Lyon
Très sympathique et bienveillante, Charlotte a su s’adapter a mes besoins. Vous pouvez y aller les yeux fermés !
Expérience vécue en janvier 2025 auprès d’une Sophrologue à Bordeaux
J’ai commencé la sophrologie en septembre et je sens déjà une évolution très positive sur le stress . Astrid est bienveillante à l’écoute et s’adapte à notre besoin. Une très bonne découverte.
Expérience vécue en décembre 2024 auprès d’une Sophrologue à Brest
Manuella est d’un grand secours dans la perte de poids
Avec ce qu’elle a mis en place, en l’espace d’un mois je me sens libérée des émotions négatives, du poids, des impulsions, je me sens maintenant libre dans mon alimentation.
Manuella m’a dit que ce serait sans frustration et c’est le cas mais au départ j’avais tout pour penser que ça serait impossible il y avait le stress du quotidien et les troubles de l’alimentation mais elle m’a appris à écouter mon corps et à installer de nouvelles habitudes dans ma vie. C’est un peu comme une reprogrammation du cerveau et des habitudes. Ce qui paraissait insurmontable ne l’est pas du tout puisque donner à son corps ce dont il a besoin et s’écouter devient une simple habitude.
J’ai bataillé pendant tellement d’années que ça semble surréaliste mais le résultat est là : je perd du poids sans contraintes et surtout je ne vois plus ça comme un combat.
Merci!
FAQ sur la sophrologie
Comment devenir sophrologue ?
Pour devenir sophrologue, il est nécessaire de suivre une formation certifiée en sophrologie dans une école reconnue. Ces cursus, d’une durée moyenne de 12 à 24 mois, comprennent des enseignements théoriques (psychologie, physiologie, etc.) et pratiques (simulation de séances, stage, mémoire). Certains établissements permettent d’obtenir un titre RNCP de niveau 5 (Bac+2). Une fois formé, vous pouvez exercer en libéral ou au sein de diverses structures (associations, entreprises, établissements de santé). La profession n’étant pas réglementée, il est important de choisir une école sérieuse, dotée d’une réputation solide et d’un code de déontologie.
Que fait un sophrologue ?
Un sophrologue accompagne ses clients vers un mieux-être global en mobilisant différentes techniques sophrologiques. Il propose notamment des exercices de sophrologie de relaxation dynamique, de respiration contrôlée et de visualisation. Son rôle est également d’écouter et de soutenir la personne afin de l’aider à développer ses propres ressources intérieures. Le sophrologue ne prescrit ni médicaments ni régimes alimentaires, et il ne pose pas de diagnostic. Il intervient en complément d’autres professionnels de santé si nécessaire.
Pourquoi aller voir un sophrologue ?
Les raisons de consulter un sophrologue sont variées : gestion du stress, préparation mentale à un examen, amélioration de la qualité du sommeil, soutien lors d’une période de transition ou de deuil, etc. La sophrologie caycédienne facilite la prise de conscience de son corps et de ses émotions, permettant à chacun d’identifier ses blocages et de les dépasser. Elle contribue à développer une meilleure autonomie dans la gestion des défis quotidiens, tant physiques que mentaux
Que soigne la sophrologie ?
La sophrologie n’est pas à proprement parler un traitement médical. On l’envisage plutôt comme une approche complémentaire pour gérer certains troubles (stress, anxiété, problèmes de sommeil) et améliorer la qualité de vie. Certaines personnes l’utilisent en accompagnement d’un traitement pour des douleurs chroniques ou des phobies. Cependant, elle ne substitue pas à un suivi spécialisé lorsqu’une pathologie médicale ou psychiatrique est en jeu. Il est donc primordial de consulter un médecin pour un diagnostic ou une prise en charge adaptée en cas de doute.
Comment se déroule une séance de sophrologie ?
Une séance dure en moyenne 45 à 60 minutes et se déroule dans un environnement calme. Après un échange pour définir l’objectif de la séance, le sophrologue propose des exercices de sophrologie tels que la relaxation dynamique ou la cohérence cardiaque. Les mouvements lents et la respiration consciente sont guidés par la voix du sophrologue. Ensuite, des visualisations positives peuvent être proposées pour ancrer des ressentis bénéfiques. La séance se conclut par un partage d’impressions et un récapitulatif des exercices à reproduire chez soi.
Combien coûte une séance de sophrologie ?
Le tarif d’une séance varie selon la région et la réputation du praticien. En moyenne, une séance individuelle oscille entre 40 et 60 €, mais peut monter à 70 € dans certaines grandes villes comme Paris. Les séances collectives sont généralement moins onéreuses (autour de 10 à 20 € par personne). La Sécurité sociale ne rembourse pas la sophrologie, mais certaines mutuelles proposent une prise en charge partielle dans leur offre de « médecines douces ». Il est donc conseillé de se renseigner auprès de son organisme de complémentaire santé.
Références
- [FR] – Alfonso Caycedo, Les fondements de la sophrologie caycédienne, Éditions Sofrocay, 2019 https://sofrocay.com/sophrologie/
- [FR] – Santé publique France, Stress et santé : compréhension des mécanismes, rapport, 2021 https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/sante-publique-france-publie-son-rapport-annuel-2021
- [EN] – Lehrer PM, How does heart rate variability biofeedback work?, 2014 https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC4104929/
- [FR] – HAS, Recommandations sur la prise en charge des troubles anxieux, 2017 https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/liste_ald_troubles_anxieux.pdf
- [FR] – INSERM, Évaluation de l’efficacité et de la sécurité de la sophrologie, expertise collective, 2020 https://www.inserm.fr/rapport/evaluation-de-lefficacite-et-de-la-securite-de-la-sophrologie-2020/
- [FR] – ANSES, Compléments alimentaires à base de plantes : vers une meilleure information des consommateurs, rapport, 2023 https://www.anses.fr/fr/content/complements-alimentaires-plantes-meilleure-information-des-consommateurs
- [FR] – ANSES, Huiles essentielles : risques et précautions, rapport, 2023 https://www.anses.fr/fr/content/huiles-essentielles-risques-et-précautions
- [EN] – NIH, Dietary Supplements for Anxiety and Stress, Fact Sheet for Health Professionals, 2022 https://ods.od.nih.gov/factsheets/
- [FR] – RNCP, Fiche de certification Sophrologue – Niveau 5, consulté en 2024 https://www.francecompetences.fr/recherche/rncp/36147/