Alcool et sommeil ne font pas un bon mélange. Malgré une action sur l’assoupissement, les effets négatifs du vin, de la bière et autres cocktails sont bien plus importants que leurs éventuels effets positifs. Dans le langage commun, il est fréquent d’entendre que « l’alcool réchauffe », « un verre, c’est bon pour la santé ». Historiquement, la consommation modérée d’alcool, en particulier de vin rouge, a été associée à des bénéfices cardiovasculaires potentiels [1].
Cependant, des recherches récentes remettent en cause ces affirmations. Une faible consommation d’alcool peut augmenter les risques de diverses maladies, y compris le cancer et les problèmes cardiovasculaires. Cela conduit de nombreux experts de la santé à préconiser une consommation réduite, voire l’abstinence, comme étant l’option la plus sûre [2]. En France, pays traditionnellement ancré dans la production d’alcool (vin et champagne notamment), la consommation revêt un caractère social important. Néanmoins, « sa consommation reste une source importante de mortalité et de morbidité en France »[3].
Dans cet article, nous nous pencherons sur les effets de l’alcool sur le sommeil : ses effets mais aussi, les recommandations pour améliorer le sommeil.
L’alcool n’est jamais une bonne idée
Malgré les perspectives historiques et notre terreau culturel en faveur de la consommation modérée d’alcool, de plus en plus de preuves scientifiques soutiennent l’idée que moins on consomme d’alcool, mieux on se porte. L’alcool est classé parmi les substances cancérigènes et est lié à de nombreux cancers, dont ceux du sein, du foie et du tube digestif [1]. Les études récentes démontrent qu’une consommation, même minime, peut augmenter de manière significative le risque de cancer, de maladies cardiovasculaires, de lésions hépatiques et d’autres complications, en particulier chez les consommateurs chroniques.
Si une consommation modérée de vin peut conférer certains avantages pour la santé, tels que la réduction des risques de maladies cardiaques et de diabète, ces avantages potentiels ne sont désormais plus exempts de réserves. Ainsi, partout dans le monde, les pouvoir publics mettent de plus en plus l’accent sur la réduction de la consommation d’alcool comme stratégie d’amélioration de la santé et du bien-être [4][5]. Le ministère de la santé indique clairement :
Même à la dose relativement modérée de 1,3 grammes par jour, le risque global pour la santé est augmenté. [6]
Voyons désormais les effets de l’alcool sur le sommeil en particulier.
Alcool et sommeil : une relation complexe
S’endormir ne signifie pas bien dormir
L’alcool a des effets physiologiques et psychologiques en série sur le sommeil.
L’assoupissement lié à la consommation d’alcool, qui peut être à l’origine d’une croyance sur son intérêt sur le sommeil, n’est qu’un trouble. En effet, l’alcool perturbent les habitudes et la qualité globale du sommeil. En effet, il agit comme un dépresseur du système nerveux central et favorise initialement la relaxation et accélère l’endormissement.
Cependant, son influence devient préjudiciable au fur et à mesure que la nuit avance. Il entraine une modification de l’architecture du sommeil et une augmentation de l’éveil dans la seconde moitié de la nuit. Ces effets compromettent non seulement la continuité du sommeil, mais contribuent également à un sommeil fragmenté et non réparateur, ce qui peut avoir des conséquences durables sur la santé mentale et physique.
Outre les perturbations sur l’humeur, y compris l’anxiété et la dépression, la recherche indique que la consommation régulière d’alcool peut entraîner des troubles persistants du sommeil, tels que l’insomnie et des altérations des stades du sommeil qui peuvent persister même après des périodes d’abstinence.
Alcool et mélatonine : une incompatibilité par nature
La consommation d’alcool perturbe la production et la libération de mélatonine, une hormone essentielle à la régulation des rythmes circadiens et à la promotion du sommeil. Un article de 2018 publié par la Société Française d’Alcoologie (SFA) [7], reprend une étude de Tracy L. Rupp et indique « Selon Rupp et collègues, l’alcool supprime la sécrétion de mélatonine chez l’homme »[8].
En outre, elle peut interférer avec l’adénosine, un neurotransmetteur qui s’accumule naturellement dans le cerveau pour induire la somnolence. Bien que l’alcool puisse initialement augmenter les niveaux d’adénosine, sa présence prolongée entraîne une perturbation du sommeil en raison de l’interférence avec son accumulation naturelle.
Les effets de l’alcool peuvent ainsi conduire à une situation où, après les effets sédatifs initiaux, le corps est de plus en plus éveillé au fil de la nuit, ce qui réduit la qualité et l’efficacité globales du sommeil.
Les effets à court et long terme de l’alcool sur le sommeil
Une fois que le taux d’alcool dans le sang diminue, les consommateurs ont souvent un sommeil plus fragmenté, caractérisé par des réveils fréquents et une réduction des phases de sommeil réparateur. Un seul verre de vin peut avoir un impact significatif sur la qualité du sommeil, contribuant à la difficulté de maintenir un sommeil continu et entrainé une fatigue le lendemain.
A plus long-terme, le risque le plus important est la dépendance. Par ailleurs, la consommation chronique d’alcool est associée à une série de troubles du sommeil, notamment l’insomnie, l’augmentation de la latence d’endormissement et une mauvaise qualité générale du sommeil. Ces problèmes peuvent persister même après l’arrêt de la consommation d’alcool. Seule une abstinence prolongée peut permettre de les faire disparaître.
FAQ
Quel est l’effet de l’alcool sur le sommeil ?
L’alcool agit comme un sédatif qui perturbe profondément les cycles de sommeil naturels. Bien qu’il puisse accélérer l’endormissement, ses effets néfastes sur la qualité du sommeil sont considérables. L’alcool réduit significativement la phase de sommeil paradoxal (REM), essentielle à la consolidation de la mémoire et à l’équilibre émotionnel.
Des études scientifiques montrent que même une consommation modérée (1-2 verres) diminue le sommeil REM de 9%, tandis qu’une consommation élevée peut le réduire jusqu’à 39%. L’alcool augmente également les éveils nocturnes après la métabolisation initiale, fragmentant le sommeil et provoquant une déshydratation qui stimule les réveils pour uriner.
De plus, l’alcool aggrave les troubles respiratoires comme l’apnée du sommeil en relâchant les muscles des voies respiratoires. La perturbation des neurotransmetteurs comme le GABA et la glutamine crée un déséquilibre neurochimique qui dégrade la structure normale du sommeil, entraînant fatigue et somnolence diurne malgré une durée de sommeil apparemment suffisante.
Pourquoi je dors mal quand je bois de l’alcool ?
Vous dormez mal après avoir consommé de l’alcool en raison de multiples mécanismes physiologiques. Premièrement, l’alcool perturbe l’architecture du sommeil en réduisant considérablement le sommeil paradoxal (REM), phase cruciale pour la récupération cognitive et émotionnelle, ce qui explique la sensation de sommeil non réparateur.
La métabolisation de l’alcool par votre foie provoque un « effet rebond » environ 4-5 heures après consommation. À ce moment, le taux d’alcool sanguin chute, entraînant une hyperexcitation du système nerveux central qui fragmente votre sommeil avec des micro-réveils souvent imperceptibles mais dévastateurs pour sa qualité.
L’alcool provoque également une déshydratation significative qui stimule vos réveils nocturnes pour uriner, rompant la continuité du sommeil. Il augmente la production d’aldéhyde, un métabolite qui déclenche des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes et des palpitations cardiaques perturbant votre repos. La relaxation excessive des muscles des voies respiratoires induite par l’alcool aggrave ou déclenche des ronflements et apnées du sommeil, même chez les personnes sans prédisposition, réduisant l’oxygénation du cerveau pendant la nuit et dégradant substantiellement la qualité du sommeil.
Quand arrêter de boire avant de dormir ?
Pour minimiser l’impact de l’alcool sur votre sommeil, il est essentiel d’arrêter de consommer au moins 3 à 4 heures avant le coucher. Cette recommandation, validée par des recherches en neurologie du sommeil, permet à votre organisme de métaboliser partiellement l’alcool avant que vous ne vous endormiez.
Le foie dégrade l’alcool à un rythme moyen d’environ un verre standard par heure (10g d’alcool pur). Ainsi, si vous consommez deux verres, votre corps nécessitera approximativement deux heures pour éliminer l’alcool de votre système sanguin. Cependant, les effets perturbateurs sur les neurotransmetteurs persistent au-delà de l’élimination complète.
Les études montrent que respecter cette fenêtre de 3-4 heures réduit significativement les perturbations du sommeil paradoxal et diminue de 79% les réveils nocturnes liés à l’effet rebond. Pour un sommeil optimal, il est préférable d’éviter complètement l’alcool les jours où la récupération est prioritaire.
Cette période permet également de réhydrater votre organisme avant le coucher en consommant suffisamment d’eau après votre dernier verre, limitant ainsi les réveils nocturnes liés à la déshydratation et aux besoins d’uriner. La sensibilité à l’alcool variant considérablement selon l’âge, le sexe et la génétique, certaines personnes peuvent nécessiter jusqu’à 6 heures d’abstinence avant le coucher pour un sommeil véritablement réparateur.
Conclusion et recommandations
Bien que l’alcool puisse aider à s’endormir rapidement, il détériore la qualité du sommeil en perturbant son architecture et en provoquant des éveils nocturnes. Ses effets négatifs sur le sommeil et la santé sont largement connus, documentés et confirmés par les politiques de santé publique.
Pour les consommateurs, seule une approche préventive, combinant réduction de la consommation et amélioration de l’hygiène du sommeil, permet de limiter ces effets négatifs.
En pratique, il s’agit :
D’arrêter ou de réduire drastiquement la consommation d’alcool
Adopter d’une bonne hygiène du sommeil (horaires réguliers, environnement calme, activité physique, limitation des écrans)
Envisager des traitements thérapeutiques en cas de consommation excessive ou d’addiction
[2] Association between patterns of alcohol consumption (beverage type, frequency and consumption with food) and risk of adverse health outcomes: a prospective cohort study, Bhautesh Dinesh Jani et al., BMC Medicine volume 19, article N°8 (2021) : https://bmcmedicine.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12916-020-01878-2
Alcool et sommeil : la vérité sur ce cocktail
Alcool et sommeil ne font pas un bon mélange. Malgré une action sur l’assoupissement, les effets négatifs du vin, de la bière et autres cocktails sont bien plus importants que leurs éventuels effets positifs. Dans le langage commun, il est fréquent d’entendre que « l’alcool réchauffe », « un verre, c’est bon pour la santé ». Historiquement, la consommation modérée d’alcool, en particulier de vin rouge, a été associée à des bénéfices cardiovasculaires potentiels [1].
Cependant, des recherches récentes remettent en cause ces affirmations. Une faible consommation d’alcool peut augmenter les risques de diverses maladies, y compris le cancer et les problèmes cardiovasculaires. Cela conduit de nombreux experts de la santé à préconiser une consommation réduite, voire l’abstinence, comme étant l’option la plus sûre [2]. En France, pays traditionnellement ancré dans la production d’alcool (vin et champagne notamment), la consommation revêt un caractère social important. Néanmoins, « sa consommation reste une source importante de mortalité et de morbidité en France » [3].
Dans cet article, nous nous pencherons sur les effets de l’alcool sur le sommeil : ses effets mais aussi, les recommandations pour améliorer le sommeil.
L’alcool n’est jamais une bonne idée
Malgré les perspectives historiques et notre terreau culturel en faveur de la consommation modérée d’alcool, de plus en plus de preuves scientifiques soutiennent l’idée que moins on consomme d’alcool, mieux on se porte. L’alcool est classé parmi les substances cancérigènes et est lié à de nombreux cancers, dont ceux du sein, du foie et du tube digestif [1]. Les études récentes démontrent qu’une consommation, même minime, peut augmenter de manière significative le risque de cancer, de maladies cardiovasculaires, de lésions hépatiques et d’autres complications, en particulier chez les consommateurs chroniques.
Si une consommation modérée de vin peut conférer certains avantages pour la santé, tels que la réduction des risques de maladies cardiaques et de diabète, ces avantages potentiels ne sont désormais plus exempts de réserves. Ainsi, partout dans le monde, les pouvoir publics mettent de plus en plus l’accent sur la réduction de la consommation d’alcool comme stratégie d’amélioration de la santé et du bien-être [4] [5]. Le ministère de la santé indique clairement :
Voyons désormais les effets de l’alcool sur le sommeil en particulier.
Alcool et sommeil : une relation complexe
S’endormir ne signifie pas bien dormir
L’alcool a des effets physiologiques et psychologiques en série sur le sommeil.
L’assoupissement lié à la consommation d’alcool, qui peut être à l’origine d’une croyance sur son intérêt sur le sommeil, n’est qu’un trouble. En effet, l’alcool perturbent les habitudes et la qualité globale du sommeil. En effet, il agit comme un dépresseur du système nerveux central et favorise initialement la relaxation et accélère l’endormissement.
Cependant, son influence devient préjudiciable au fur et à mesure que la nuit avance. Il entraine une modification de l’architecture du sommeil et une augmentation de l’éveil dans la seconde moitié de la nuit. Ces effets compromettent non seulement la continuité du sommeil, mais contribuent également à un sommeil fragmenté et non réparateur, ce qui peut avoir des conséquences durables sur la santé mentale et physique.
Outre les perturbations sur l’humeur, y compris l’anxiété et la dépression, la recherche indique que la consommation régulière d’alcool peut entraîner des troubles persistants du sommeil, tels que l’insomnie et des altérations des stades du sommeil qui peuvent persister même après des périodes d’abstinence.
Alcool et mélatonine : une incompatibilité par nature
La consommation d’alcool perturbe la production et la libération de mélatonine, une hormone essentielle à la régulation des rythmes circadiens et à la promotion du sommeil. Un article de 2018 publié par la Société Française d’Alcoologie (SFA) [7], reprend une étude de Tracy L. Rupp et indique « Selon Rupp et collègues, l’alcool supprime la sécrétion de mélatonine chez l’homme » [8].
En outre, elle peut interférer avec l’adénosine, un neurotransmetteur qui s’accumule naturellement dans le cerveau pour induire la somnolence. Bien que l’alcool puisse initialement augmenter les niveaux d’adénosine, sa présence prolongée entraîne une perturbation du sommeil en raison de l’interférence avec son accumulation naturelle.
Les effets de l’alcool peuvent ainsi conduire à une situation où, après les effets sédatifs initiaux, le corps est de plus en plus éveillé au fil de la nuit, ce qui réduit la qualité et l’efficacité globales du sommeil.
Les effets à court et long terme de l’alcool sur le sommeil
Une fois que le taux d’alcool dans le sang diminue, les consommateurs ont souvent un sommeil plus fragmenté, caractérisé par des réveils fréquents et une réduction des phases de sommeil réparateur. Un seul verre de vin peut avoir un impact significatif sur la qualité du sommeil, contribuant à la difficulté de maintenir un sommeil continu et entrainé une fatigue le lendemain.
A plus long-terme, le risque le plus important est la dépendance. Par ailleurs, la consommation chronique d’alcool est associée à une série de troubles du sommeil, notamment l’insomnie, l’augmentation de la latence d’endormissement et une mauvaise qualité générale du sommeil. Ces problèmes peuvent persister même après l’arrêt de la consommation d’alcool. Seule une abstinence prolongée peut permettre de les faire disparaître.
FAQ
Quel est l’effet de l’alcool sur le sommeil ?
L’alcool agit comme un sédatif qui perturbe profondément les cycles de sommeil naturels. Bien qu’il puisse accélérer l’endormissement, ses effets néfastes sur la qualité du sommeil sont considérables. L’alcool réduit significativement la phase de sommeil paradoxal (REM), essentielle à la consolidation de la mémoire et à l’équilibre émotionnel.
Des études scientifiques montrent que même une consommation modérée (1-2 verres) diminue le sommeil REM de 9%, tandis qu’une consommation élevée peut le réduire jusqu’à 39%. L’alcool augmente également les éveils nocturnes après la métabolisation initiale, fragmentant le sommeil et provoquant une déshydratation qui stimule les réveils pour uriner.
De plus, l’alcool aggrave les troubles respiratoires comme l’apnée du sommeil en relâchant les muscles des voies respiratoires. La perturbation des neurotransmetteurs comme le GABA et la glutamine crée un déséquilibre neurochimique qui dégrade la structure normale du sommeil, entraînant fatigue et somnolence diurne malgré une durée de sommeil apparemment suffisante.
Pourquoi je dors mal quand je bois de l’alcool ?
Vous dormez mal après avoir consommé de l’alcool en raison de multiples mécanismes physiologiques. Premièrement, l’alcool perturbe l’architecture du sommeil en réduisant considérablement le sommeil paradoxal (REM), phase cruciale pour la récupération cognitive et émotionnelle, ce qui explique la sensation de sommeil non réparateur.
La métabolisation de l’alcool par votre foie provoque un « effet rebond » environ 4-5 heures après consommation. À ce moment, le taux d’alcool sanguin chute, entraînant une hyperexcitation du système nerveux central qui fragmente votre sommeil avec des micro-réveils souvent imperceptibles mais dévastateurs pour sa qualité.
L’alcool provoque également une déshydratation significative qui stimule vos réveils nocturnes pour uriner, rompant la continuité du sommeil. Il augmente la production d’aldéhyde, un métabolite qui déclenche des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes et des palpitations cardiaques perturbant votre repos.
La relaxation excessive des muscles des voies respiratoires induite par l’alcool aggrave ou déclenche des ronflements et apnées du sommeil, même chez les personnes sans prédisposition, réduisant l’oxygénation du cerveau pendant la nuit et dégradant substantiellement la qualité du sommeil.
Quand arrêter de boire avant de dormir ?
Pour minimiser l’impact de l’alcool sur votre sommeil, il est essentiel d’arrêter de consommer au moins 3 à 4 heures avant le coucher. Cette recommandation, validée par des recherches en neurologie du sommeil, permet à votre organisme de métaboliser partiellement l’alcool avant que vous ne vous endormiez.
Le foie dégrade l’alcool à un rythme moyen d’environ un verre standard par heure (10g d’alcool pur). Ainsi, si vous consommez deux verres, votre corps nécessitera approximativement deux heures pour éliminer l’alcool de votre système sanguin. Cependant, les effets perturbateurs sur les neurotransmetteurs persistent au-delà de l’élimination complète.
Les études montrent que respecter cette fenêtre de 3-4 heures réduit significativement les perturbations du sommeil paradoxal et diminue de 79% les réveils nocturnes liés à l’effet rebond. Pour un sommeil optimal, il est préférable d’éviter complètement l’alcool les jours où la récupération est prioritaire.
Cette période permet également de réhydrater votre organisme avant le coucher en consommant suffisamment d’eau après votre dernier verre, limitant ainsi les réveils nocturnes liés à la déshydratation et aux besoins d’uriner. La sensibilité à l’alcool variant considérablement selon l’âge, le sexe et la génétique, certaines personnes peuvent nécessiter jusqu’à 6 heures d’abstinence avant le coucher pour un sommeil véritablement réparateur.
Conclusion et recommandations
Bien que l’alcool puisse aider à s’endormir rapidement, il détériore la qualité du sommeil en perturbant son architecture et en provoquant des éveils nocturnes. Ses effets négatifs sur le sommeil et la santé sont largement connus, documentés et confirmés par les politiques de santé publique.
Pour les consommateurs, seule une approche préventive, combinant réduction de la consommation et amélioration de l’hygiène du sommeil, permet de limiter ces effets négatifs.
En pratique, il s’agit :
Sources
[1] Drinking pattern of wine and effects on human health, Mladen Boban et al. , Food and Function, (2016) : https://pubs.rsc.org/en/content/articlehtml/2016/fo/c6fo00218h
[2] Association between patterns of alcohol consumption (beverage type, frequency and consumption with food) and risk of adverse health outcomes: a prospective cohort study, Bhautesh Dinesh Jani et al., BMC Medicine volume 19, article N°8 (2021) : https://bmcmedicine.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12916-020-01878-2
[3] santepubliquefrance.fr : https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/alcool/les-enjeux-de-sante/#tabs
[4] What Happens to Your Body If You Drink Wine Everyday: Effects and Risks : https://www.preventivemedicinedaily.com/healthy-living/addictions/alcohol/what-happens-to-your-body-if-you-drink-wine-everyday-effects-and-risks/
[5] santepubliquefrance.fr : https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/alcool/articles/quels-sont-les-risques-de-la-consommation-d-alcool-pour-la-sante
[6] Ministère de la santé : https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/addictions/article/l-addiction-a-l-alcool
[7] Société Française d’Alcoologie : https://sfalcoologie.fr/wp-content/uploads/ACS-SFA-Fiche-Alcool-et-sommeil.pdf
[8] Evening alcohol suppresses salivary melatonin in young adults, Tracy L Rupp et al. The Journal of Biological and Medical Rhythm Researchvolume 24, 2007 : https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/07420520701420675